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 Studio de Clëa Guéridon

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Clëa Guéridon
Clëa Guéridon
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MessageSujet: Studio de Clëa Guéridon   Studio de Clëa Guéridon Icon_minitimeMer 18 Jan - 16:10

    Pourquoi cette valise était-elle si lourde ?

    Voilà au moins un quart d'heure que la woltarienne traînait ce fardeau, marche par marche. Soulever, poser et recommencer. Choisir d'habiter une mansarde dans un immeuble sans ascenseur n'était définitivement pas l'idée du siècle, bien que cela ait pu sauver un peu d'argent. Un jour, elle s'offrirait une maison, superbe et toute en pied, sans escalier ni marches infernales. Pour l'instant cependant, elle devait se satisfaire de ce qu'elle avait. À la réflexion d'ailleurs, c'était toujours mieux que de dormir dehors.

    Sur le pallier suivant, un 3 doré avait été suspendu, comme pour lui rappeler qu'elle n'était pas à la fin de ses peines. Savoir qu'elle n'était pas même à la moitié de son ascension la découragea. Elle souffla bruyamment, relâchant ses épaules endolories et posa brutalement sa valise contre le mur, s'abimant mieux encore le poignet. Chaque partie de son corps la faisait souffrir, elle qui pourtant n'étais pas douillette du tout. Désespérée, elle s'assit sur son bagage et laissa aller sa tête contre la peinture écaillée.

    Elle ne se souvenait même plus de la raison de son voyage. Pourquoi avoir quitté Setia, alors qu'elle y était si bien ? S'installer à Vésén, ville de violence et de brutalité, quelle décision étrange. Elle avait probablement eut envie de changer d'air, de partir à l'aventure comme on dit. Alors qu'elle se sentait proche de la nature, la capitale de Woltar avait finalement eut raison d'elle ; les arbres disparaissaient lentement, il n'y avait plus de verdure, seul le parc jouissait de quelques platebandes, trop peu pour une woltarienne pareille. Ici, peut être trouverait-elle plus d'harmonie et de paix, pour peu qu'elle se tienne éloignée des rassemblements populaires.

    À ce propos, inutile de l'inviter boire un verre au saloon ou un rodéo aux arènes, elle n'irait pas. Aucune envie de croiser des gens si répugnants ! Bien que sachant se battre  à merveille, elle n'avait aucune envie de prouver son habileté au combat. Arriverait forcément un jour ce moment si détestable, qui oblige toute personne sensée à lever le poing, pour se faire respecter ou simplement sauver sa vie. Concernant une demoiselle si jolie, cela eut pu être aussi pour sauver sa vertu, déjà assez mal en point. 

    Seul le désert l'attirait. Surface infinie et éphémère, se mouvant au grès du vent... Si romantique. La woltarienne aurait adoré s'y rendre avec un ami proche, voire un amoureux ; malheureusement la pauvrette était terriblement seule et ce depuis toujours. Même sa famille avait battu de l'aile, la laissant livrée à elle-même. N'étant attendue nulle part ailleurs que sur le chemin de son Destin, elle n'avait pas douté longtemps avant de se lancer dans cette nouvelle expérience, espérant probablement aussi donner un tournant à sa vie...

    Les yeux levés au plafond, elle observait les arabesques peintes avec délicatesse. Doucement, elle se balança de droite à gauche, risquant presque de tomber de son trône. Une petite mélodie agréable lui revenait à l'esprit, son cœur se soulevait au rythme des temps forts, son pied l'accompagnant, battant la mesure sur le plancher mité. La vieille moquette répugnante  n'absorbait pas les ondes qu'elle produisait ; l'immeuble tout entier vibrait avec elle, laissant trembler sa faible carcasse à la même allure que la woltarienne, menaçant de s'effondrer à tout instant. Ne remarquant rien, elle continuait sa danse passionnée. 


Dernière édition par Clëa Guéridon le Jeu 28 Fév - 13:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Studio de Clëa Guéridon   Studio de Clëa Guéridon Icon_minitimeSam 21 Jan - 21:58

Il avait travaillé toute la nuit. Qu’avait-il fait ? Des choses qui doivent rester secrètes, mais tout ce qui comptait en ce moment, c’est le joli petit paquet de wz avec lequel il avait failli rentrer.
Oui, il avait failli rentrer avec.
En effet, vers 4h du matin, alors qu’il venait de finir ce qu’il avait à faire, juste devant son palier, il était retombé sur une bande avec qui il avait des comptes à régler. En fait c’était plutôt eux qui lui en voulaient.
Moloss. Et cette fois, ils n’étaient pas 4 (ils avaient prévu le coup depuis leur raclée de la dernière fois) mais 10.
Ça avait été particulièrement déloyal. Et même si les capacités de combat de Meytàn avaient le mérite d’être développées, elles n’avaient pas suffi.
Ils l’avaient laissé pour mort, lui volant son argent.
Ce fut la concierge au petit matin qui l’avait ramassé, porté jusqu’au 2ème étage et veillé jusqu’à qu’il reprenne conscience vers 7h. Elle n’avait bien évidemment pas appelé la police, elle-même avait des choses à cacher, mais lui avait apporté une de ces potions dont elle avait le miracle (et qu’elle vendait bien sûr au marché noir), cela l’avait suffisamment requinqué pour qu’il se lève, marche, saute, retrouve toute sa mobilité, malgré ses blessures. Son museau, à peine rétablit, était sans aucun doute à nouveau brisé, il n’arrivait pas à ouvrir l’œil gauche et était couvert d’hématomes qui parcouraient son pelage noir comme si il avait voulu se camoufler dans la nuit.
Il la remercia grandement et la raccompagna à la porte, il avait besoin de sommeil.
Cette woltarienne était d’une grande bonté et d’une extrême gentillesse. Quand elle ne l’harcelait pas avec son loyer. Sans doute avait-elle été trop polie aujourd’hui pour une telle chose.
En tout cas ce fut avec grand plaisir qu’il s’endormit profondément dans ses draps, pas forcément propres après une douche salvatrice pour ses muscles endoloris et ses poils collés par le sang.

Ce furent des rêves de vengeance qui s’emparèrent de lui. Il voyait tous les coups qu’il allait rendre, tous ponctués d’un boum sonore, d’une onde de choc qu’il avait presque l’impression de ressentir.
Les images étaient vives et floues, pourtant les sons, notamment les percussions, étaient d’une véracité sans propos, et au final, il avait plus l’impression de taper sur du bois que sur de la chair.
Ce n’était pas normal.
Ouvrant les yeux, il eut le réflexe de rouler sur le côté de son lit au bon moment, un énorme morceau de plâtre, provenant du plafond s’écroula là où il se trouvait une demi-seconde auparavant.
Décidément. Pala semblait vouloir l’amener au Paradis bien plus vite que lui ne le désirait.
Couvert de poussière blanche, définitivement réveillé par l’adrénaline, il finit par comprendre que les boums de ses poings ne provenaient effectivement pas de ses rêves.
Quelqu’un frappait sur quelque chose. Et plus ça allait, plus ça semblait rythmé.
Qui pouvait donc danser la java à Vésén à 7h du matin ?
Quoi ? 12h ? Il avait autant dormi ? Bon, ça n’avait pas d’importance et cela ne changeait en rien sa question et sa colère.
Ce fut pourquoi il sorti de chez lui, à la recherche de cet inconscient qui s’amusait à remettre en question la solidité des bâtiments (il était flagrant qu’un test de ce genre, sur n’importe quelle bâtisse du quartier ne donnerait que des catastrophes).

Avec son morceau de plâtre à la main, de la poudre blanche un peu partout, sa truffe brisée, certaines de ses blessures réouvertes (il y avait donc du sang) et ses hématomes pour seules compagnes, il avait une apparence tout à fait effrayante, mais n’en prenait cure. Il avait un plaisantin à punir, autant lui faire peur comme il fallait avant de lui fiche une bonne grosse raclée. Oui, il fallait qu’il se défoule sur quelqu’un (ou quelque chose, mais il n’avait pas envie de réparer pour la 5ème fois son mur, ça coutait cher et il n’avait plus un radis)
Ce fut avec déception qu’il se rendit compte qu’il ne pourrait pas frapper sur son punching-ball supposé. En effet ce dernier était une woltarienne pastèque qui remuait sur place comme une espèce de folle.
Même si il était un rebelle, un enfant des rues, un délinquant, Meytàn avait des principes, et ne jamais frapper, ni toucher de manière violente, à une fille en faisait partie.
Ce qui n’excluait, heureusement, pas les piques verbales.


-Hey la ballerine, ça te dérangerais pas d’arrêter de causer des catastrophes ? On t’entend dans toute la ville ! Et puis quand on ne sait pas danser, on s’abstient.

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MessageSujet: Re: Studio de Clëa Guéridon   Studio de Clëa Guéridon Icon_minitimeLun 23 Jan - 4:38

    Terreur noire. Voilà quel fut le premier sentiment qu'éprouva Clëa lorsqu'elle remarqua le woltarien posté à sa hauteur, ayant surgi du néant. Du moins, si woltarien il était car son apparence fantomatique rendait la ressemblance moins évidente. Couvert d'une poudre blanche non identifiée, le pelage souillé par touffes, ses poils collés par le sang coagulé et ses muscles saillants jurant avec ses couleurs attirantes ; ainsi figurait l'inconnu qui venait la tirer si brutalement de ses pensées. Le goujat méritait bien une punition, mais la woltarienne n'en était pas là de ses réflexions.

    Ses réflexes endormis se remettant à l'œuvre péniblement, elle avait bien failli tomber pour de bon, surprise par  l'étrange personnage. Elle se rattrapa juste avant que son point de gravité ne se retrouve sans repère, s'aidant pour cela aussi bien de ses bras que de ses jambes, décrivant de grands mouvements dans le vide. Elle finit par reprendre son équilibre et écarta les jambes pour plus de stabilité. Une main sur le mur, les yeux baissés, elle se leva finalement d'un bond pour faire face à une quelconque menace, bien que ce fut un peu tard pour réagir.

    Alors qu'elle croyait avoir enfin trouvé un peu de paix et de silence, on venait la déranger de la façon la moins commode, puisqu'on allait jusqu'à l'insulter. Si tous les habitants de Vésén étaient aussi polis, elle ne resterait peut être pas si longtemps que prévu dans le coin... Bien que les injures ne l'atteignaient pas - il n'y a que la vérité qui blesse, dit-on - elle ne les appréciait pas pour autant et la témérité du jeune mâle ne lui convenait pas mieux. S'avançant vers lui, elle lui signifiait qu'elle n'avait pas peur et qu'elle était prête à le contrer, si besoin était.

    - Tu apprendras que je ne dansais pas, l'impertinent. Cependant je te pardonne cette réflexion grotesque, tu ne m'as pas l'air d'être amateur d'un art aussi subtil que la danse peut l'être.

    Un sourire narquois prit place sur les lèvres délicates de la femelle. La truffe brisée de son interlocuteur en disait long. Après avoir passé le premier temps de sa vie seule dans la forêt, Clëa s'était fait une passion du soin des animaux et ce genre de blessure ne lui était pas inconnu. C'était la claire démonstration qu'elle avait affaire à une brute chétive, impliquée dans des magouilles sombres, et qu'un autre mieux averti avait eu quelques comptes à lui rendre. C'était une marque d'immaturité sérieuse, de dépendance à la violence et par conséquent, c'était la preuve d'une mentalité défectueuse. Telles étaient les préjugés qu'eut Clëa à son sujet.

    Ces conclusions lui permirent de se sentir plus forte face à cet adversaire ; elle le regardait de haut, se tenant droite sur ses jambes mais s'autorisant tout de même un déhanché provocateur. Son short violet en toile mettait en valeur ses longues jambes et plus généralement, ses courbes séduisantes. Elle portait une ceinture en corde de lasseau tressé et arborait sur le haut de sa cuisse un coutela gravé d'arabesques superbes. Tout était parfait, en place pour se défendre au moindre accrochage. Si elle avait été absente quelques secondes plus tôt, elle était désormais de retour, son esprit d'analyse lové entre ses yeux oreilles, gracieusement colorées d'un rose prononcé.

    Plongeant son regard dans les yeux injectés de sang du woltarien, elle lui envoyait des éclairs en pensée. Elle posa un pied sur sa valise, tout ce qui lui restait de son passé. Une main toujours posée sur le crépis jaunâtre du mur, l'autre fermée dans un poing serré, elle se sentait prête à l'affronter là, dans l'instant, alors qu'elle ne voulait pas mettre son habileté au combat à l'épreuve, un instant auparavant. Il n'y a que les idiots qui ne changent pas d'avis, mais il vaut parfois mieux ne pas chercher à bouleverser le cours des événements, surtout quand on pense être a la hauteur mais qu'on ne l'est pas vraiment.

    - As-tu quelque chose à ajouter ou te résoudras-tu à témoigner de ta bravoure en portant cette valise jusqu'au dernier étage de cet immeuble ?

    Quitte à devoir supporter la face de poirdine de cet inconnu, autant en faire un allier plutôt qu'un ennemi, car les gens simples font plus de dégâts s'ils sont mal dirigés, par eux-mêmes par exemple. N'ayant aucune envie ni d'avoir de mauvaises relations dans son nouveau quartier, ni de porter ce bon sang de bagage jusqu'au toit, Clëa décida donc de prendre profit de la situation, espérant sincèrement qu'il laisserait au placard ses airs de brigand malfamé pour lui donner un coup de main. Ses muscles fins et élégants n'étaient pas suffisants pour gravir tant d'escaliers  avec ce boulet à la main, elle devait se rende à la triste réalité : elle avait besoin de l'aide d'un mâle. 
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